Au départ, une déclinaison en deux dimensions de la série des Sphères à l’époque du confinement sous l’influence épocale du Covid-19. Choisissant comme support l’équation : pratique, à portée de main quand on est confiné strictement deux mois chez soi, porteur de sens et de photogénie : les disques vinyle.

En un nouveau carrefour de plusieurs de mes démarches : Les Supports/Objets - Les matrices de collages - Les cercles qui dérivent des sphères -  Le thème des ondes musicales enregistrées qui nous transportent hors dimensions - Les nuages (entre élément, motif et peinture).

Je suis parti d’une thématique des nuages que j’entreprenais alors. Le propos était que les « nuages » nous invitent à une ouverture aux quatre vents sur un extérieur sans contraintes, en se distinguant "des globes et des bulles d'identités fermées " décrites par Peter Sloterijk. Une sorte de liberté retrouvée de dessiner et de peindre entre les nuées et parfois à l’aveugle, sans plus savoir où se situeraient le dessus ou le dessous. Puis assez rapidement, la série est partie vers des tentatives que je qualifierai « d’hors-atmosphère », tentant des échappées sans limites de dimensions, de temps ni d’oxygène. Une autre tentative de la 4-ième dimension peut-être ?